塞翁失马,焉知非福
sāi wēng shī mǎ, yān zhī fēi fú
Artcile by: CHEN Lian
塞翁失马,焉知非福 sāi wēng shī mǎ, yān zhī fēi fú
Il ressort d’un vieux dicton chinois que quelques malheurs sont bons.
Bien que l’on a subi une perte ou un désagrément sur le moment, ils peuvent s’avérer bénéfiques a posteriori.
Les mauvaises choses peuvent en devenir de bonnes dans certaines conditions, et vice-versa, il ne faut jamais juger de façon trop hâtive et définitive les choses.
Pour décrire l’état d’esprit d’une personne: il faut être optimiste en tout état de cause, car tout peut tourner au bon côté.
Histoire:
Cette expression vient de « Le Huainanzi ou Houai-nan tseu »(淮南子)
Dans la Chine ancienne, un habitant proche de la frontière de Hu possédait un cheval. Un jour ce dernier s’enfuit de l’autre côté. Tout le monde au village vint le consoler de cette perte, mais l’homme n’en paraissait pas affecté : « pourquoi savez-vous que ce n’est pas une bonne chose? ». Quelques temps après le cheval revint accompagné d’un deuxième. Tout le monde vint alors le féliciter de cette bonne fortune, mais l’homme ne paraissait pas s’en réjouir pour autant : « comment savez-vous que c’est une bonne chose? ».