画蛇添足:(désigner,le serpent,ajouter,les pieds/les pattes)
pinyin:huà shé tiān zú
signification implicite: Dans le dessin du serpent, les pieds/les pattes ont été ajoutées. Cette expression désigne une personne qui fait des choses non seulement inutiles mais également inappropriées.
traduction en français: ajouter des pattes au serpent qu’on a dessiné ,c’est la cinquième roue du carosse. / Raconter un fait en y ajoutant du superflu , souvent des enjolivures.
l’expression chinoise vient d’un livre très connu « Les Royaumes Combattants » 《战国策·楚策》. Autrefois, dans le royaume Chu,il y avait un hôte qui possédait une cruche de vin de bonne qualité. Lorsqu’il recevait , cet hôte disait à ses invités: «je donnerai cette cruche de vin au premier d’entre vous,qui aura fini de dessiner un serpent ». Tout le monde pensait que cette idée était bonne et juste.
Parmi les invités, il y avait un peintre très rapide. Lorsqu’il eut terminé son dessin, sûr de pouvoir boire ce vin, il tourna la tête pour regarder les autres qui n’avaient pas encore terminé leur dessin. Il pensa alors qu’ils étaient bien lents, et pour montrer sa compétence,il se mit à ajouter des pattes/des pieds au serpent qu’il venait de dessiner. Mais à ce moment là, une autre personne qui avait terminé son dessin, saisit la cruche de ses mains en disant: « Avez-vous déjà vu un serpent? Un vrai serpent n’a pas de pattes/de pieds . Pourquoi donc lui en avez-vous dessiné? C’est moi qui ai fini le premier le dessin du serpent. » .Et il but aussitôt le vin que que contenait la cruche.
L’expression idiomatique 画蛇添足(huà shé tiān zú)(désigner,le serpent,ajouter,les pieds/les pattes) issue d’une histoire chinoise est intraduisible littéralement en français.